1.1 De
nouveaux métiers
Nous faisons aujourd’hui affaire
avec des publics avertis qui exigent qualité et diversité même si l’événement
est gratuit. Réaliser un événement est
devenu une opération sophistiquée qui fait appel à des expertises
multiples. Qu’ils soient salariés ou
bénévoles, tous doivent s’engager à fond et travailler fort pour contribuer au
succès de l’événement.
1.2.1 Le métier d’organisateur
L’organisateur
d’événement doit d’abord autofinancer son emploi. Il doit travailler plus fort qu’il le faisait
auparavant, pour le même prix.
L’organisateur modèle est un généraliste, passionné par
le métier, qui croit en son événement et en son organisation, et qui sait
partager sa passion avec ses partenaires.
Il fait preuve d’initiative et d’audace.
Il est ouvert, polyvalent et il sait s’adapter à toutes les situations.
De plus, l’organisation doit se perfectionner. Ainsi, une étude de la clientèle, effectuée
auprès de 200 organisateurs et promoteurs d’événements au Québec, a démontré
que la majorité des organisateurs réalisent des événements depuis plus de 17
ans. Le secteur et des sports et loisirs
a dans ses rangs les organisateurs qui ont la plus longue expérience (20 ans),
tandis que celui des attractions touristiques compte des ressources qui en
organisent en moyenne depuis 15 ans. Cette
étude a aussi démontré que les principaux besoins des promoteurs d’événements
en matière de perfectionnement se trouvent en informatique (82%), en
communication (75%), et en technique de créativité (35%). Ils disent de plus en plus de faire appel au
multimédia.
Force est d’admettre que le bassin de ressources humaines
dans ce domaine repose largement sur un monde de pigistes (travailleurs
indépendants) ou de bénévoles qui se sont forgés des spécialités en évoluant
sur le terrain et en apprenant de leurs erreurs. Dans ce monde événementiel, la nuance entre
un amateur et un professionnel de l’organisation n’est pas clairement établie,
faute de normes pour officialiser la profession. Ainsi, une personne d’initiative et
débrouillarde se retrouvera vite à assumer des responsabilités à un niveau
supérieur.
Heureusement, on constate que en ce début des années
2000, la gestion événementielle s’est largement propagée, produisant de
nouveaux métiers, et qu’elle est en voie d’être reconnue par des maisons
d’enseignement (collèges et universités).
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