Un
projet qui a un passé, on doit respecter sa culture et sa tradition et composer
avec les gens qui sont en place.
Toutefois, ce facteur est souvent moins contraignant qu’on ne
l’imagine. Dans le cas d’un nouveau
projet, les mande d’expertise et de crédibilité d’une jeune équipe de
promoteurs est un autre exemple de facteur de risque qu’il faut prendre
considération.
À
cette étape-ci, l’organisateur, qui freinait ses ardeurs dans les exercices
précédents (vision et motivation) peut s’en donner à pleins poumons. Alors qu’il était prématuré d’exprimer toutes
les contraintes reconnues pour ne pas démotiver les autres, il faut maintenant
en tenir compte. Parlons de tous les
problèmes techniques, financiers et autres qui peuvent nuire à la réalisation
du projet, mais parons-en positivement.
Dans
le cas d’un projet en cours, les gestionnaires ont souvent des responsabilités
très prenantes. S’ils sont préoccupés
par des problèmes non résolus, n’essayez pas de les embarquer dans une démarche
de projection de l’avenir. Cherchez
d’abord avec eux des solutions à leurs soucis quotidiens. Écoutez-les vous exprimer leurs
préoccupations, faite-en la synthèse, établissez un plan d’action à court terme
et soutenez sa mise en application.
Tout cela témoigne que
malgré «l’exercice virtuel» que vous leur proposez, vous demeurez les deux
pieds sur terre.
Dresser
la liste de tout ce qui peut empêcher la réalisation d’un projet est chose facile,
mais établir la liste des solutions possibles pour la réaliser sera toujours
plus utile. L’organisateur qui absorbe
les faits incontournables de son projet avec un œil critique mais positif sera
toujours plus apprécié que celui qui ne fait qu’exprimer à haute voix les
réalités ou les difficultés que tout le monde connaît.