lundi 22 avril 2013

4.1.2 Les niveaux hiérarchiques (30)



À cette étape, on doit déterminer les niveaux hiérarchiques entre chacune des fonctions de base répertoriées.  C’est la deuxième étape à franchir pour bâtir votre organigramme.

Fixer les niveaux hiérarchiques, c’est décider de l’ordre de subordination des pouvoirs rattachés aux fonctions de base.  Il s’agit de tracer la ligne de pouvoir de haut en bas de la pyramide organisationnelle.  Le tableau 4.3 montre les trois grands niveaux hiérarchiques du pouvoir.


Pour que nous distinguions bien ces différents ordres de pouvoir dans nos organisations, il est souvent nécessaire de préciser le statut professionnel attaché à chacune des fonctions (cadre, professionnel, technicien, etc.).  Or, il n’est pas pratique courante de déterminer les statuts professionnels dans les organisations événementielles.  Or l’absence de formation spécialisée dans le domaine des événements a obligé le métier à se développer sur le tas, sans normes reconnues.  Toutefois, voyons dans le tableau 4.4 les statuts professionnels couramment en usage.



Tableau 4.4 Les statuts professionnels couramment en usage


  1. Le cadre supérieur

Membre de la haute direction, investi d’une autorité qui dépend directement du conseil d’administration ou du président et dont les fonctions consistent principalement à orienter, à planifier et à diriger les politiques et les programmes d’activités.

Exemple : Directeur général

  1. Le cadre intermédiaire

Membre du personnel de gestion qui assiste un cadre supérieur et dont les fonctions consistent principalement à organiser, à coordonner et à administrer les politiques et les programmes d’activités.

Exemple : Directeur technique, directeur des communications

  1. Le cadre

Membre du personnel de gestion qui assiste le cadre intermédiaire à gérer le personnel d’exécution dans les actions quotidiennes.

Exemple : Chef d’atelier, chef des relations publiques.

  1. Le professionnel

Membre d’une équipe de travail dont la tâche exige des connaissances avancées dans un champ spécifique d’activité, lesquelles sont acquises grâce à une formation générale ou à un apprentissage prolongé.

Exemple : Éclairagiste, attaché de presse.



  1. Le technicien

Membre d’une équipe de travail dont la tâche exige une grande habileté dans l’usage d’outils ou d’instruments spécialisés, laquelle est acquise par une formation technique appropriée ou un apprentissage adéquat.

Exemple : Technicien de scène, agent de communication

  1. Le personnel de bureau

Travailleur qui exécute des tâches administratives au service de l’organisation.

Exemple : Commissionnaire, secrétaire, agent de bureau

Adaptation libre, sources
-       Dictionnaire des relations de travail
-       Classification nationale des professions
-       Office de la langue française

Ces distinctions de rôles et de statuts peuvent sembler superflues à l’organisateur d’une petit événement local.  Sachez que si, un jour, votre événement prend de l’expansion, vous devrez passer par là.  Dans cette grande famille qu’est l’organisation d’un événement, la répartition des statuts professionnels permet d’établir clairement les rôles et les pouvoirs de chacun de ses membres pour une plus grande cohésion de l’équipe.  La juste répartition de ces rapports de force dans l’organisation fait souvent la différence entre une structure organisationnelle équilibrée ou boiteuse.

L’organigramme présente schématiquement l’ensemble des fonctions nécessaires à la réalisation du projet et leurs interrelations.  Mais cela n’est pas suffisant pour mettre en place une organisation responsable.  Il est judicieux de pousser plus loin cet exercice structurel en ajoutant un autre élément : le partage des responsabilités.