mardi 26 mars 2013

De nouveaux métiers (5)


1.1       De nouveaux métiers

Nous faisons aujourd’hui affaire avec des publics avertis qui exigent qualité et diversité même si l’événement est gratuit.  Réaliser un événement est devenu une opération sophistiquée qui fait appel à des expertises multiples.  Qu’ils soient salariés ou bénévoles, tous doivent s’engager à fond et travailler fort pour contribuer au succès de l’événement.

1.2.1 Le métier d’organisateur


L’organisateur d’événement doit d’abord autofinancer son emploi.  Il doit travailler plus fort qu’il le faisait auparavant, pour le même prix.

L’organisateur modèle est un généraliste, passionné par le métier, qui croit en son événement et en son organisation, et qui sait partager sa passion avec ses partenaires.  Il fait preuve d’initiative et d’audace.  Il est ouvert, polyvalent et il sait s’adapter à toutes les situations.


De plus, l’organisation doit se perfectionner.  Ainsi, une étude de la clientèle, effectuée auprès de 200 organisateurs et promoteurs d’événements au Québec, a démontré que la majorité des organisateurs réalisent des événements depuis plus de 17 ans.  Le secteur et des sports et loisirs a dans ses rangs les organisateurs qui ont la plus longue expérience (20 ans), tandis que celui des attractions touristiques compte des ressources qui en organisent en moyenne depuis 15 ans.  Cette étude a aussi démontré que les principaux besoins des promoteurs d’événements en matière de perfectionnement se trouvent en informatique (82%), en communication (75%), et en technique de créativité (35%).  Ils disent de plus en plus de faire appel au multimédia.

Force est d’admettre que le bassin de ressources humaines dans ce domaine repose largement sur un monde de pigistes (travailleurs indépendants) ou de bénévoles qui se sont forgés des spécialités en évoluant sur le terrain et en apprenant de leurs erreurs.  Dans ce monde événementiel, la nuance entre un amateur et un professionnel de l’organisation n’est pas clairement établie, faute de normes pour officialiser la profession.  Ainsi, une personne d’initiative et débrouillarde se retrouvera vite à assumer des responsabilités à un niveau supérieur.
Heureusement, on constate que en ce début des années 2000, la gestion événementielle s’est largement propagée, produisant de nouveaux métiers, et qu’elle est en voie d’être reconnue par des maisons d’enseignement (collèges et universités).