jeudi 4 avril 2013

2.3 Les réalités du projet (11)



Un projet qui a un passé, on doit respecter sa culture et sa tradition et composer avec les gens qui sont en place.  Toutefois, ce facteur est souvent moins contraignant qu’on ne l’imagine.  Dans le cas d’un nouveau projet, les mande d’expertise et de crédibilité d’une jeune équipe de promoteurs est un autre exemple de facteur de risque qu’il faut prendre considération.

À cette étape-ci, l’organisateur, qui freinait ses ardeurs dans les exercices précédents (vision et motivation) peut s’en donner à pleins poumons.  Alors qu’il était prématuré d’exprimer toutes les contraintes reconnues pour ne pas démotiver les autres, il faut maintenant en tenir compte.  Parlons de tous les problèmes techniques, financiers et autres qui peuvent nuire à la réalisation du projet, mais parons-en positivement.

Dans le cas d’un projet en cours, les gestionnaires ont souvent des responsabilités très prenantes.  S’ils sont préoccupés par des problèmes non résolus, n’essayez pas de les embarquer dans une démarche de projection de l’avenir.  Cherchez d’abord avec eux des solutions à leurs soucis quotidiens.  Écoutez-les vous exprimer leurs préoccupations, faite-en la synthèse, établissez un plan d’action à court terme et soutenez sa mise en application.

Tout cela témoigne que malgré «l’exercice virtuel» que vous leur proposez, vous demeurez les deux pieds sur terre.

Dresser la liste de tout ce qui peut empêcher la réalisation d’un projet est chose facile, mais établir la liste des solutions possibles pour la réaliser sera toujours plus utile.  L’organisateur qui absorbe les faits incontournables de son projet avec un œil critique mais positif sera toujours plus apprécié que celui qui ne fait qu’exprimer à haute voix les réalités ou les difficultés que tout le monde connaît.

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