À cette étape,
on doit déterminer les niveaux hiérarchiques entre chacune des fonctions de base
répertoriées. C’est la deuxième étape
à franchir pour bâtir votre organigramme.
Fixer les
niveaux hiérarchiques, c’est décider de l’ordre de subordination des pouvoirs
rattachés aux fonctions de base. Il
s’agit de tracer la ligne de pouvoir de haut en bas de la pyramide
organisationnelle. Le tableau 4.3
montre les trois grands niveaux hiérarchiques du pouvoir.
Pour que nous distinguions bien ces différents ordres de
pouvoir dans nos organisations, il est souvent nécessaire de préciser le statut
professionnel attaché à chacune des fonctions (cadre, professionnel,
technicien, etc.). Or, il n’est pas
pratique courante de déterminer les statuts professionnels dans les organisations
événementielles. Or l’absence de
formation spécialisée dans le domaine des événements a obligé le métier à se
développer sur le tas, sans normes reconnues.
Toutefois, voyons dans le tableau 4.4 les statuts professionnels
couramment en usage.
Tableau 4.4 Les statuts professionnels couramment en usage
Membre de la haute
direction, investi d’une autorité qui dépend directement du conseil
d’administration ou du président et dont les fonctions consistent
principalement à orienter, à planifier et à diriger les politiques et les
programmes d’activités.
Exemple :
Directeur général
Membre du personnel de gestion qui assiste
un cadre supérieur et dont les fonctions consistent principalement à
organiser, à coordonner et à administrer les politiques et les programmes
d’activités.
Exemple :
Directeur technique, directeur des communications
Membre du personnel de gestion qui
assiste le cadre intermédiaire à gérer le personnel d’exécution dans les actions
quotidiennes.
Exemple : Chef d’atelier, chef
des relations publiques.
Membre d’une équipe de travail dont la
tâche exige des connaissances avancées dans un champ spécifique d’activité,
lesquelles sont acquises grâce à une formation générale ou à un apprentissage
prolongé.
Exemple : Éclairagiste, attaché
de presse.
Membre d’une équipe de travail dont la
tâche exige une grande habileté dans l’usage d’outils ou d’instruments
spécialisés, laquelle est acquise par une formation technique appropriée ou
un apprentissage adéquat.
Exemple : Technicien de scène,
agent de communication
Travailleur qui exécute des tâches
administratives au service de l’organisation.
Exemple : Commissionnaire,
secrétaire, agent de bureau
Adaptation libre, sources
-
Dictionnaire des
relations de travail
-
Classification
nationale des professions
-
Office de la langue
française
|
Ces distinctions de rôles et de statuts
peuvent sembler superflues à l’organisateur d’une petit événement local. Sachez que si, un jour, votre événement prend
de l’expansion, vous devrez passer par là.
Dans cette grande famille qu’est l’organisation d’un événement, la
répartition des statuts professionnels permet d’établir clairement les rôles et
les pouvoirs de chacun de ses membres pour une plus grande cohésion de
l’équipe. La juste répartition de ces
rapports de force dans l’organisation fait souvent la différence entre une
structure organisationnelle équilibrée ou boiteuse.
L’organigramme présente schématiquement
l’ensemble des fonctions nécessaires à la réalisation du projet et leurs
interrelations. Mais cela n’est pas
suffisant pour mettre en place une organisation responsable. Il est judicieux de pousser plus loin cet
exercice structurel en ajoutant un autre élément : le partage des
responsabilités.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire