dimanche 31 mars 2013

1.2.2 La vocation de bénévole (7)



Le bénévole doit sentir qu’il est un maillon de la grande chaîne de l’organisation.  Il est un travailleur qui fait partie de l’organisation du projet au même titre que le salarié.  Bénévole et salarié poursuivent la même mission et ont à cœur la réussite du projet.  La forme d’encadrement du bénévole peut différer, mais, sur le fond, il est un membre à part entière de l’organisation.

Fondamentalement, il y a deux grandes catégories de bénévoles :

-          Les administrateurs : ils ont un rôle de mandataire-fiduciaire, c’est-à-dire qu’ils représentent officiellement l’organisme au sens de la loi.

-          Les opérationnels : ils accomplissent des tâches particulières sans aucune responsabilité légale, si ce n’est d’agir consciencieusement.

Tous donnent gratuitement et généreusement de leur temps et de leur énergie pour contribuer à la réalisation du projet.  Cette forme d’engagement comporte des obligations telles que celles d’adhérer à la mission du projet et à ses objectifs, d’assumer les responsabilités ou les tâches qui leur sont confiées, de respecter leur rôle et leurs limites, d’accepter d’être dirigés et de se conformer aux politiques et procédures.

Dans les organisations d’événements, on trouve souvent des bénévoles qui sont à la fois administrateurs et opérationnels.  Par exemple, un administrateur bénévole qui est appelé à prendre une décision dans une réunion du conseil d’administration se retrouve souvent en autorité pour diriger une équipe, voire pour exécuter une activité.  Ces trois chapeaux portés simultanément par le même titulaire peuvent créer beaucoup d’incompréhension dans l’équipe.

Lorsqu’une personne occupe différentes fonctions dans l’organisation, elle doit en comprendre les limites et respecter les différents niveaux d’autorité pour assumer ces différents rôles au bon moment :
-          L’administrateur en réunion du conseil d’administration décide.
-          L’administrateur en exercice d’autorité dans une équipe de travail dirige.
-          L’administrateur en action sur le terrain exécute.

La sélection des bénévoles est une première étape à franchir avec perspicacité.  Fixez-vous des critères qui correspondent à la nature de l’emploi et choisissez avec soin vos bénévoles selon les vues recherchées.  L’expertise, la motivation et la disponibilité sont les critères de base à privilégier.  Oui, on peut refuser un bénévole dès l’entrevue pour éviter de gâter la récolte !

Le comité organisateur du défilé de la Saint-Jean en 1990 avait sélectionné plus de 2000 figurants bénévoles.  Le recrutement s’était déroulé dans des écoles secondaires et des associations de jeunes selon des critères établis.  Chaque candidat et candidate avaient signé un «contrat de service».  Ce contrat était un engagement ferme à participer aux formations, aux répétitions et au défilé, sans rémunération.  Ce bout de papier, dûment signé (contresigné par les parents dans le cas des mineurs, a renforcé l’obligation de chacun à respecter son engagement.  Le jour de l’événement, le taux de participation des bénévoles a été excellent.

Comme il n’y a pas de rémunération reliée à l’emploi, l’engagement du bénévole repose essentiellement sur sa passion envers le projet.  Toutefois, il faut prendre en considération le fait que les bénévoles ont également leurs attentes et leurs raisons pour participer au projet.  Issus de milieux très diversifiés, ils se regroupent autour d’un événement pour le défi, pour l’attrait du monde du spectacle ou de la chose publique, pour acquérir de l’expérience ou tout simplement pour fuir la routine.

Toutefois, un salarié ou un bénévole ont les mêmes exigences : l’équilibre entre ce qu’ils donnent et ce qu’ils reçoivent.  Il est important de s’intéresser à la source de motivation du bénévole en compensation de ce qu’il apporte à l’événement.  Comme tout travailleur, son rendement n’en sera que plus grand.  Le bénévole est un travailleur qui a besoin d’encadrement et d’encouragement.  Manifestez votre confiance et votre reconnaissance à vos bénévoles pour souligner leur apport au projet et vous augmenterez d’autant vos chances de les revoir l’année suivante.

Dans l’effervescence du moment, on peut facilement oublier le café du bénévole planté au coin de la rue à surveiller le public depuis des heures.  Lui ne l’oublie pas, mais en bon bénévole, il sait qu’il ne peut quitter son poste.  Des milliers de bénévoles participent ainsi au Tour de l’Île de Montréal chaque année.  Le comité organisateur les traite bien, car il sait que, sans eux, cet événement qui offre la ville pour une journée à plus de 45 000 cyclistes serait impossible.






samedi 30 mars 2013

1.2.1 Le métier d’organisateur (6)

L’organisateur d’évènement doit d’abord autofinancer son emploi.  Il doit travailler plus fort qu’il le faisait auparavant, pour le même prix.

L’organisateur modèle est un généraliste, passionné par le métier, qui croit en son évènement et en son organisation, et qui sait partager sa passion avec ses partenaires.  Il fait preuve d’initiative et d’audace.  Il est ouvert, polyvalent et il sait s’adapter à toutes les situations.

De plus, l’organisation doit se perfectionner.  Ainsi, une étude de la clientèle, effectuée auprès de 200 organisateurs et promoteurs d’événements au Québec, a démontré que la majorité des organisateurs réalisent des événements depuis plus de 17 ans.  Le secteur et des sports et loisirs a dans ses rangs les organisateurs qui ont la plus longue expérience (20 ans), tandis que celui des attractions touristiques compte des ressources qui en organisent en moyenne depuis 15 ans.  Cette étude a aussi démontré que les principaux besoins des promoteurs d’événements en matière de perfectionnement se trouvent en informatique (82%), en communication (75%), et en technique de créativité (35%).  Ils disent de plus en plus de faire appel au multimédia.

Force est d’admettre que le bassin de ressources humaines dans ce domaine repose largement sur un monde de pigistes (travailleurs indépendants) ou de bénévoles qui se sont forgés des spécialités en évoluant sur le terrain et en apprenant de leurs erreurs.  Dans ce monde événementiel, la nuance entre un amateur et un professionnel de l’organisation n’est pas clairement établie, faute de normes pour officialiser la profession.  Ainsi, une personne d’initiative et débrouillarde se retrouvera vite à assumer des responsabilités à un niveau supérieur.
Heureusement, on constate que en ce début des années 2000, la gestion événementielle s’est largement propagée, produisant de nouveaux métiers, et qu’elle est en voie d’être reconnue par des maisons d’enseignement (collèges et universités).

mardi 26 mars 2013

De nouveaux métiers (5)


1.1       De nouveaux métiers

Nous faisons aujourd’hui affaire avec des publics avertis qui exigent qualité et diversité même si l’événement est gratuit.  Réaliser un événement est devenu une opération sophistiquée qui fait appel à des expertises multiples.  Qu’ils soient salariés ou bénévoles, tous doivent s’engager à fond et travailler fort pour contribuer au succès de l’événement.

1.2.1 Le métier d’organisateur


L’organisateur d’événement doit d’abord autofinancer son emploi.  Il doit travailler plus fort qu’il le faisait auparavant, pour le même prix.

L’organisateur modèle est un généraliste, passionné par le métier, qui croit en son événement et en son organisation, et qui sait partager sa passion avec ses partenaires.  Il fait preuve d’initiative et d’audace.  Il est ouvert, polyvalent et il sait s’adapter à toutes les situations.


De plus, l’organisation doit se perfectionner.  Ainsi, une étude de la clientèle, effectuée auprès de 200 organisateurs et promoteurs d’événements au Québec, a démontré que la majorité des organisateurs réalisent des événements depuis plus de 17 ans.  Le secteur et des sports et loisirs a dans ses rangs les organisateurs qui ont la plus longue expérience (20 ans), tandis que celui des attractions touristiques compte des ressources qui en organisent en moyenne depuis 15 ans.  Cette étude a aussi démontré que les principaux besoins des promoteurs d’événements en matière de perfectionnement se trouvent en informatique (82%), en communication (75%), et en technique de créativité (35%).  Ils disent de plus en plus de faire appel au multimédia.

Force est d’admettre que le bassin de ressources humaines dans ce domaine repose largement sur un monde de pigistes (travailleurs indépendants) ou de bénévoles qui se sont forgés des spécialités en évoluant sur le terrain et en apprenant de leurs erreurs.  Dans ce monde événementiel, la nuance entre un amateur et un professionnel de l’organisation n’est pas clairement établie, faute de normes pour officialiser la profession.  Ainsi, une personne d’initiative et débrouillarde se retrouvera vite à assumer des responsabilités à un niveau supérieur.
Heureusement, on constate que en ce début des années 2000, la gestion événementielle s’est largement propagée, produisant de nouveaux métiers, et qu’elle est en voie d’être reconnue par des maisons d’enseignement (collèges et universités).

lundi 25 mars 2013

Les familles d’événements(4)


 1.1.3    Les familles d’évènements


Il serait faux de prétendre que l’évènement appartient à un secteur spécifique d’activité économique.  L’évènement ne fait pas partie des «grappes industrielles» du gouvernement du Québec, mais il touche à nombres de celles-ci.  On remarque cependant que certains milieux sont plus enclins que d’autres pour accueillir des évènements.  Il est plus juste de parler de famille d’évènements selon le domaine de réalisation :

-          Un évènement institutionnel : une cause sociale ou humanitaire, etc.
-          Un évènement culturel : un spectacle, une exhibition, etc.
-          Un évènement sportif : une démonstration, une compétition, etc.
-          Un évènement populaire : une fête, un festival, un carnaval, etc.
-          Un évènement touristique : une animation, une attraction, etc.
-          Un évènement sociétaire : une promotion, un lancement, etc.
-          Un évènement commercial : un salon, un congrès, une exposition

Par ailleurs, d’autres milieux périphériques peuvent aussi être dynamique en certaines occasions pour réaliser un évènement.

Pensons seulement aux évènements politiques (une campagne électorale) ou à ceux des entreprises (la fête de Noël des employés).  On pourrait allonger la liste sans fin.

-          Le monde de l’évènement n’est pas lié à un secteur d’activité économique.  Il est davantage relié à une façon de voir et de faire.

dimanche 24 mars 2013

La capacité d'attraction (3)


1.1.2   La capacité d’attraction

La capacité d’attirer le public visé par l’événement est toujours son premier critère de succès.  De plus en plus, l’événement est perçu comme un élément moteur pour attirer des touristes dans la communauté.  Ce nouveau public a parfois des attentes bien différentes de celles du public local traditionnel et on devra en tenir compte dans les choix du projet (programmation, information, accueil, etc.).

Événement provincial ou national

Événement dont le rayonnement s’étend à l’extérieur de ses frontières par la diffusion de ses activités ou la distribution de ses produits dérivés.

Un événement sportif ou culturel

Événement provincial ou régional

Événement dont la portée des activités est de nature à attirer une vaste clientèle des communautés avoisinantes

Événement local

Événement qui se déroule à l’échelle d’une communauté donnée.

vendredi 22 mars 2013

Chapitre 1 L’évèvement (2)


1.1. La définition de l’évènement


Événement

Un événement est une occasion particulière de se rassembler pour célébrer une idée, une cause ou des gens.

1.1.1    Le caractère de l’évènement


Événement ponctuel

Événement unique qui ne se répétera pas.  Il doit faire sa marque au moment où il se produit.

Événement mondial ou d’actualité

Événement récurrent
Événement qui revient sur une base régulière (chaque année, tous les deux ans, etc.).  Il doit constamment chercher à se renouveler tout en conservant sa nature propre.

Événement estival ou hivernal

Événement itinérant
Événement mobile qui se déplace d’un territoire à un autre et qui entraîne généralement une lourde logistique de tournée.

Un événement international ou national

jeudi 21 mars 2013

Un lexique de base (1)



-       Les termes projet ou évènement sont utilisés indifféremment dans cet ouvrage.  Toutefois, un projet peut désigner à l’occasion un évènement en devenir.

-       Le terme organisateur d’événement est une expression utilisée pour désigner ceux qui travaillent à la réalisation d’un événement et les distinguer de ceux qui le conçoivent.  L’expression réalisateur sera aussi utilisée à l’occasion pour différencier les organisateurs des concepteurs.

-       Les termes leader ou promoteur sont utiliser sans distinction et désignent les instigateurs du projet, les propriétaires de l’idée.  Ils incarnent «l’âme du projet» et occupent souvent des fonctions de direction.

-       Les termes dirigeant ou équipe de direction sont utilisés sans démarcation.  Ils désignent les cadres supérieurs et les cadres intermédiaires qui forment habituellement l’équipe des directeurs de l’organisation.

-       Le terme gestionnaire est largement utilisé pour désigner tous les cadres de l’organisation incluant l’équipe des directeurs mentionnée ci-dessus.  Les expressions organisateur-gestionnaire ou gestionnaire-responsable sont des fantaisies de l’auteur pour désigner ces mêmes personnes.

-       Le féminin et le masculin sont utilisés sans préjugés, même si dans les faits, lle féminiser l’emporte souvent en nombre sur le masculin dans l’organisation d’un événement !

mercredi 20 mars 2013

Le management d’évènement (1)



Organiser un évènement, c’est d’abord gérer la créativité.  L’évènement doit sortir de l’ordinaire.  Il cherche habituellement à être nouveau, original, inusité et de qualité.  Il fait toujours appel à la création, à l’innovation et à l’audace.

Organiser un événement, c’est gérer une aventure créative et vivante.

Un évènement mort-né c’est :
-       un mauvais concept ou une commande de départ mal définie;
-       un consensus des leaders ou une complicité d’équipe trop fragile;
-       une organisation mal structurée ou un pouvoir de décision ambiguë;
-       une planification sans exception.

Un évènement vivant, c’est : 
-       la force d’attraction du concept et la qualité du produit;
-       le leadership des dirigeants et la cohésion de l’organisation;
-       la capacité de s’organiser et de communiquer son projet.

Gérer un projet évènementiel, c’est d’abord gérer la créativité.  Mais n’oublions pas que,  pour faire vivre une bonne idée, il faut une organisation.  C’est l’organisation qui est vivante et non l’idée.

Une idée sans organisation est un projet mort-né, mais une organisation sans idée tourne en rond.

Le leader sait entraîner et encourager les membres de son organisation.  Il valorise l’effort et l’excellence en tout temps et fait preuve de reconnaissance au bon moment.  Il sait être à l’écoute de son monde et respecter le rythme de son organisation, car il a à cœur l’amélioration de la vie professionnelle de ses gens pour le bien-être du projet.



Le maître est la personne qui dirige le projet avec poigne.  Il aime discuter, mais quand vient le temps de prendre les décisions, il agit avec détermination.  Il maîtrise ce qu’il fait et sait où il s’en va.  Il commande aux destinées du projet.  C’est une personne respectée, car on lui fait confiance.

La nuance entre ces deux rôles est importante.  Une organisation a besoin d’un bon leader et un projet aura toujours besoin d’un grand maître et non l’inverse.  Chercher à maîtriser son organisation est une grave erreur, tout comme assurer seul le leadership ne sera pas suffisant pour mener le projet à terme.

La symbiose de ces deux rôles, qu’ils soient assumés par une même personne ou par in groupe restreint, est un gage de succès pour tout évènement.

lundi 18 mars 2013

Les présentateurs : du bagou, S.V.P. ! (57)


Ils seront choisis pour leur aisance à s’exprimer devant un public, leur talent de conteur, leur bon jugement et leur lien avec la personne fêtée.  Ces présentateurs seront le miroir de sa vie jusqu’à présent.  Par exemple :

  1. Les étapes de la vie : enfance, adolescence, jeune adulte, adulte, mitan de la vie, vieillisse.  Selon l’âge de la personne, des anecdotes de son enfance pourront être racontées par un parent, un frère ou une sœur; l’adolescence par un ami; la période de la vingtaine par un ancien colocataire; la vie adulte par ses enfants, son ou sa conjointe).

  1. Ses différents univers : amis, amour, travail, famille élargie, études, loisirs, sports, vacances, vie associative.  Se succèderont au micro : un ou des amis, le ou la conjoint(e), les enfants et/ou les parents, un collègue, un membre de son équipe de hockey ou d’un organisme où la personne fait du bénévolat.

  1. Ses passions : associer un présentateur par thème, qui racontera les passions et hobbies de la personne fêtée.  Par exemple, faire alterner les propos d’un fidèle compagnon de voyage, d’un acolyte de bingo, de cinéma ou de sport, d’un complice gastronome avec qui la personne a fait le circuit des meilleurs restos, d’un comparse avec qui elle a écumé les bars de la ville.

dimanche 17 mars 2013

Vous avez été choisi comme maître de cérémonie ? (56)


 Demandez les textes des présentateurs.  Si vous avez la plume agile, vous pourrez peut-être réveiller les textes si les gags tombent à plat ou retirer les propos inconvenants.  Et si un présentateur manque à l’appel, vous avez le texte sous la main !


Vous pourrez aussi raconter les témoignages qui vous auront été envoyés par courriel par ceux qui sont moins à l’aise avec la scène.

Vous devrez modérer les ardeurs des présentateurs qui s’étirent en longueur ou qui plongent dans la vie intime de l’invité d’honneur.

samedi 16 mars 2013

Le maître de cérémonie : la main de fer dans le gant de velours ! (55)



Il ou elle fait le lien entre les différents présentateurs et saisit au vol les intervenants comiques provenant de la salle.  On choisit le maître de cérémonie pour :
  1. Sa capacité de s’exprimer clairement.
  1. Son sens de l’humour et de la répartie.
  1. Son habileté à faire du pouce sur les propos des autres (tout en sachant garder son rôle !).
  1. Sa personnalité enjouée et vivante.
  1. Sa rigueur et sa crédibilité (essentiel pour conserver le contrôle et respecter le déroulement prévu)


 



jeudi 14 mars 2013

«Bien cuit» et hommage : les secrets (54)


Le «bien cuit» se distingue de l’hommage par ses propos humoristique ou sarcastiques.  Bien sûr, il convient mieux à un anniversaire de naissance ou de mariage, à l’occasion d’un mariage ou du départ d’un collègue et non lors de funérailles (à moins que la personne ne soit reconnue pour son sens de l’humour remarquable).  Bien que l’Office de la langue française préconise l’expression «mise en boîte», il nous apparaît que le terme «bien-cuit» décrit mieux cette réception donnée en l’honneur de quelqu’un où des «rôtissoires» passent à la poêle des moments clés de sa carrière ou de sa vie personnelle.  Attention : la frontière est parfois mince entre se payer gentiment la tête de quelqu’un…et se foutre de sa gueule.  Ménagez les susceptibilités !  Si la personne fêtée est très soupe au lait, vaut mieux rester dans l’hommage ou filtrer les textes à l’avance…

En plus des Anecdotes comiques, les invités pourraient préparer un petit numéro (les vraies paroles d’une chanson ou une version parodié qui s’inspire de la réalité).


mardi 12 mars 2013

Pour trouver d’autres idées de thèmes(53)



Consultez les chapitres sur le baptême, le mariage, les «showers», les anniversaires, les traditions familiales et le rituels saisonniers, qui fourmillent d’idées sympathiques et originales mises à l’épreuve avec bonheur par différentes personnes qui témoignent.
 
S’inspirer de ce qu’il y a dans l’air du temps, des produits culturels (livres, magazines, expositions, musique, émissions de télévision et de radio, vidéoclips, mode, films, publicités).
 
S’inspirer des goûts et du style de la personne fêtée.
 
Zieuter dans un dictionnaire de type Thésaurus (Larousse).
 
Les magazines féminins proposent souvent des concepts de fêtes «clés en main» avec plein d’idées originales.
 
Surfer sur Internet pour des idées originales : www.tuttifiesta.com, www.fiesta-i-fiesta.com, www.askinka.com/themes/themes.htm (anglais), www.partys.com/themes (en anglais),http://angie 1979.free.fr/themes.htm.

lundi 11 mars 2013

Idées de thèmes en vrac (52)



Optez pour un thème et faites aller votre imagination !  Quelques pistes à développer :

1.     Mexicain : buffet varié (burritos, chili con carne, guacamole, nachos, etc.); serviettes colorées; mariachis; chapeaux et habillement typique; sans oublier la fameuse pinata, qu’on frappe à coups de bâton pour libérer les bonbons (les «centres de party» vendent quelques modèles de pinata).  Plaisir assuré !

2.     Espagnol : dans la série Smash, écrite par Deniel Lemire, l’un des personnages organise une crémaillère sou le thème de l’Espagne : sangria, tapas, musique typique, décoration, look flamenco, tout y était.  Olé !

3.     Luau Hawaïen : colliers de fleurs fraîches, faits en soie ou en plastique; jupes de raphia ou de papiers; bikini ou petit haut fleuri; chemises à motifs hawaïens; orchidées; ananas et noix de coco; musique hawaïenne, ukulélé, et, pour s’amuser un brin, la délirante Hawaïenne (Les Trois Accords).  Plein d’idées sur www.alohafriends.com

4.     Nouvelle-Orléans : nourriture cajun, créole et africaine (crevettes, poisson, jambalaya, gumbos, écrevisses, riz aux haricots noirs, crêpes Suzette, fraises marinées, sucre de canne – les petits berlingots aux couleurs madras d’Outremer Autrement sont tout simplement craquants !), musique jazz et des Antilles, rituels vaudou pour rigoler.

5.     N’importe quel pays finalement !

6.     Une couleur spécifique : décor, habillement et choix de nourriture…déclinés dans la même couleur.

7.     Soirée «Kitsch» : le but : être le plus quétaine possible !  Côté musique, le choix ne manque pas, vous vous rappelez de Normand L’Amour ?  Préparer des petits drinks coiffés d’un petit parasol polynésien.  Décorer en brun et orange et, comme prix de participation, des gadgets tous plus quétaines les uns que les autres.

8.     Les grands classique : louer les classique du cinéma, à voir et à revoir.  Doublement intéressant, car plusieurs sont maintenant disponibles en DVD.  Vous pouvez aussi inventer un quizz (Internet regorge de suggestions), jouer au jeu de société Le cinématographe (sur le cinéma d’ici et d’ailleurs), discutez de vos films préférés ou de ceux qui ont changé votre vie ou mimer des scènes de cinéma célèbres.  En fond musical, les bandes sonores de vos films chouchous.  En guise de prix de participation, dès chèques-cadeaux pour le cinéma ou des guides vidéo et DVD).

9.     La machine à voyager dans le temps : «Préhistoire, Antiquité grécoromaine, Égypte ancienne, Moyen-Âge, Vikings, Renaissance, Nouvelle-France, années folles (1920) ou encore n’importe quelle époque du XXe siècle (soirée québécoise d’antan, années rock’n roll 50, yéyé 60, disco 70, électro 80).

10.  Science-fiction ou rétro-futuriste (ou comment on voyait l’an 2000 dans le passé vous souvenez, on devait tous voler dans le ciel dans notre petite machine !).  Blade Runner l’inspiration numéro un.

11.  Avion, train, bateau : déguisements de capitaine ou d’hôtesse de l’air, nourriture servie sur des cabarets, petite escapade en train (voir les forfaits d’un jour proposés par AMT sur le site www.amt.qc.ca/escapades; le Train à vapeur Hull-Chelsea-Wakefield : www.steamtrain.ca; le film Planes, Trains, & Automobiles (avec John Candy et Steve Martin).

12.  En vrac : vos films préférés (adultes et enfants) : la légende des Chevaliers de la Table ronde, bande dessinée, dessins animés, personnages de série télévisée de notre enfance, contes, jungle, casino, n’importe quel art, mer, Nostradamus ou astrologie, voyages, western, grands inventeurs, moisson et récoltes, saisons, fleurs, animaux.

jeudi 7 mars 2013

Vous êtes invité à une pendaison de crémaillère (51)



            D’où vient l’expression «pendre la crémaillère» ?
Autrefois, la crémaillère était la tige de fer munie de crans, fixée à l’intérieur d’une cheminée pour suspendre les marmites à différentes hauteurs.  Pendre la crémaillère quelque part indiquait l’intention d’y résider.

  1. Pain, vin et sel.  Pour suivre la tradition, offrez un panier incluant du pain (pour qu’il y ait toujours à manger dans cette maison), du vin (pour qu’il y ait du bonheur) et du sel (pour chasser les mauvais esprits), accompagné d’une carte qui explique la symbolique traditionnelle de chaque objet.  Bien sûr, on peut raffiner la tradition en optant pour un pain aux noix de la fleur de sel.

  1. Panier maison.  On peut aussi composer un panier avec des victuailles maison (muffins, petits gâteaux, tarte, confiture), un peu comme les voisins avaient coutume de le faire avec les nouveaux arrivants.

  1. Objet lié à la maison.  Pour choisir le présent approprié, la personnalité de vos hôtes, leur décor et surtout leur expérience domestique (en sont-ils à leur première ou à leur huitième maison ?) vous guideront.  Outre les plantes et les chandelles (cela semble convenu mais on en a toujours besoin), pensons à des serviettes de table en papier de toutes les couleurs; des gadgets pour identifier les verres à vin; des verres à pied; un ensemble à sushi ou pour le saké; des serviettes et des draps; des thés fins et du café italien; des épices rares; un guide réno, bricolage ou jardinage; ou encore un livre dans lequel votre hôte peut consigner la liste de ses invitations, des menus composés pour l’occasion, un guide sur le feng-shui ou l’art domestique.

  1. Chèque-cadeau.  On peut se procurer un chèque-cadeau auprès d’un centre de rénovation, d’une boutique d’encadrement, d’un café-céramique (pour y réaliser une nouvelle pièce de vaisselle) ou encore à l’Artothèque (Montréal), qui loue des œuvres d’art aux particuliers désireux d’enjoliver leurs murs.  Autre suggestion : vérifiez s’il existe un tour guidé de sa ville ou son quartier par une société historique ou culturelle locale et achetez un ou deux billets.

  1. Vos bras !  Si vous êtes habile manuellement, proposez, sur une jolie carte, vos services pour tous futurs travaux domestiques.



mercredi 6 mars 2013

Pendre la crémaillère (50)



Une cérémonie chouette, ça peut être un cocktail ou un barbecue, tout simplement !  On n’a qu’à choisir une formule qui nous convient ou encore opter pour une journée «portes ouvertes» en après-midi ou à l’heure de l’apéro.  Dans ce cas, on en profite pour convier les voisins à venir faire un petit tour, histoire de mieux se connaître.  Voici quelques idées :

1.     La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules.  Je me suis inspirée du livre de Philippe Delerm du même nom (Gallimard, 2002).  Chaque invité devait apporter des bières inusitées à faire découvrir aux autres convives et…un plaisir minuscule, soit une assiette de hors-d’œuvre.  L’avantage : les invités peuvent circuler pour découvrir chaque pièce de la maison et…de nouvelles personnes !  En guise de décor, des affiches anciennes de bières, trouvées sur Internet avec Google «Images».

2.     «Comfort food» : Comme la maison est le lieu du réconfort, on demande à chacun un plat qui lui tient lieu d’aliment réconfort, pour composer un buffet bigarré…mais sympathique.

3.     Plantes : On demande aux invités de nous offrir une plante en guise de cadeau, que ce soit une plante neuve ou des boutures de leurs propres plants, pour prolonger les liens d’une maison à une autre.  Et sur l’invitation, on indique «On prend racine à telle adresse…»

4.     Chandelles : Chacun de vos convives apporte une chandelle ou une bougie en cadeau, qu’ils allumeront à tour de rôle à un moment convenu pendant la soirée pour souhaiter qu’il règne de la chaleur dans notre maison.  J’aime bien l’expression «house worming», l’équivalent anglais de pendre la crémaillère : réchauffer notre foyer par la présence de nos parents et amis.  On peut aussi devenir l’hôtesse d’une soirée «Party Lite», l’équivalent du Tupperware version chandelle !

5.     Cocktail !  Demandez à vos invités de contribuer à créer le bar idéal en vous apportant une bouteille de spiritueux.  Le site de la Société des alcools du Québec (www.saq.com) formule quelques suggestions pour un bar de base et pour des versions plus élaborées.


6.     Y a-t-il un décorateur en vous ?  Dans chaque pièce qu’on veut améliorer, on appose une fiche pour recueillir les propositions de nos invités, avec un crayon.  On expose différents échantillons de peinture au mur, que nos invités pourront cocher pour signifier leur présence.

7.     Quelle est votre adresse ?  Votre numéro civique ou le nom de votre rue se prêtent-ils à un thème ?  Trouvez qui est la personne derrière le nom de votre rue et imprimez son histoire sur une feuille, que vous apposerez sur la porte, dans le couloir ou au-dessus du buffet.  Si vous êtes capables de retracer l’histoire de la maison grâce à votre notaire (ex. : situation familiale et professionnelle des anciens propriétaires), il peut être intéressant d’en faire un résumé.

Important : Fournissez un plan ou des indications précises pour se rendre à votre nouvelle demeure.

mardi 5 mars 2013

Le souper meurtre et mystères (49)


C’est un jeu de société basé sur une histoire de meurtre, dont le but est de découvrir l’identité de l’assassin.  Un concept intéressant pour une soirée d’Holloween !  Pour ce faire, chacun des convives personnifie un personnage qui aura certaines répliques à dire et des questions à poser le soir venu, selon un scénario.  On peut jouer pendant un repas, en faisant correspondre chaque «acte» avec un service.

-          Trouver six à sept convives (selon qu’on vit en couple ou pas, les jeux comprenant en général huit personnages) assez extraverties, avec un sens de la répartie musclée, ou qui ont tout simplement envie de s’amuser.  Entre gens qui se connaissent bien, ça vire souvent au «party» et l’intrigue devient la toile de fond d’une soirée amusante.

-          Se procurer un jeu de meurtre et mystères parmi ceux proposés avec l’intrigue proposée et le style des personnages.  Chaque jeu comprend le programme de la soirée, des cartons d’invitation, une description des personnages, des suggestions de menu et d’ambiance et la clé de l’énigme, à dévoiler à la toute fin.

-          Associer chaque convive à un personnage, au hasard ou selon votre inspiration.

-          Envoyer les invitations, en joignant le livret qui décrit le personnage, le rôle que chacun a à jouer et des suggestions d’habillement.

-          Le jeu commence à l’arrivée des invités ou après l’apéro, au signal du maître de jeu, tout de suite après qu’il ait rappelé les consignes.